Glossaire

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A

Alimentation biologique
Selon l’Agence Bio, le marché bio a triplé en dix ans mais, après un pic historique en 2020 et une baisse de 1,3 % en 2021, le bio confirme sa baisse en France sur 2022 et 2023 liée à la forte inflation. La part du bio dans les courses alimentaires des Français représente 6 %. Les circuits de distribution des produits bio sont : la grande distribution (50,2 %), les magasins spécialisés (28 % des ventes) et la vente directe (une ferme sur deux vend du bio, avec une croissance de 8 %). La restauration collective accroît ses achats (+6,6%), suite à l’objectif d’avoir 20 % de produits bio dans l’assiette dans le cadre de la loi sur la souveraineté alimentaire.

En amont, l’agriculture biologique représente 10,7 % des surfaces agricoles en 2022 (plus de 2 millions d’hectares) et 80 % des produits bio proviennent de l’Hexagone. La France occupe désormais la première position européenne en surface (nombre d’hectares) allouées au bio, 13eme en termes de pourcentage des surfaces et 6eme en consommation. Le nombre de préparateurs de bio est de 20 779.
Alimentation bébé
En 2018, les chercheurs de l’Inra ont étudié, auprès d’une cinquantaine d’enfants de 6 à 18 mois, leur façon de consommer (en le suçant ou en le mastiquant), l’acceptabilité (capacité à l’avaler) et l’appréciation (si l’enfant aime ou non) de différents aliments et textures. Ils leur ont proposé trois types de cuillères en fonction de l’âge des bébés -purées lisse ou granuleuse, morceaux de légumes cuits ou crus, morceaux de viande, pâtes, muesli, morceaux collants (banane et brie) et petits pots du commerce – ou un morceau (pain et biscuit).
Ils en ont tiré les conclusions suivantes :

– Dès 6 mois : les purées granuleuses avec ou sans petits morceaux mous sont très bien acceptées et les enfants les consomment principalement par succion.
– Entre 6 et 10 mois, les enfants apprennent à mastiquer, acceptant mieux des morceaux mous, collants et du pain. Un bémol cependant : à 10 mois, moins de 50 % des enfants étaient capables de manger un quignon de pain ou un biscuit pour bébé dans le temps imparti d’une minute.
– A partir de 15 mois : Tous les enfants sont capables de consommer pain ou biscuit. Entre un an et un an et demi, les enfants mastiquaient tous les aliments et le comportement de succion avait quasiment disparu. A un an, toutes les textures d’aliments sont acceptées, sauf les légumes crus et les petites pâtes. A 15 mois, 50 % des enfants les mangent, tandis que d’autres ne parviennent pas à les consommer à 18 mois.

Conclusion : L’évolution se fait en fonction du développement des capacités individuelles de mastication. La majorité des enfants acceptent en petite quantité la plupart des textures proposées et sont donc susceptibles de manger des morceaux plus tôt que leurs parents ne le pensent.
Argile
Issue de la décomposition de roches-mères, c’est une matière minérale micronisée constituée de feuillets multicouches à cœur de silice, dont la trame est gorgée d’oligoéléments (silice, fer, magnésium, potassium, sodium, calcium, alumine,…). Traditionnellement utilisée pour son action apaisante, cicatrisante et absorbante qui lui permet d’emprisonner et d’éliminer les gaz et les toxines. Il est important de tenir compte des précautions d’usage et des contre-indications.
Pour en savoir plus sur l’argile, voir le programme de naturopathie sur l’atelier argile.
Aromathérapie

Utilisation des composés aromatiques des plantes, notamment sous forme d’huiles essentielles, dans une optique de bien-être, d’apaisement, de prévention ou de soulagement. Le terme aromathérapie a été inventé par le parfumeur René-Maurice Gattefossé. Attention, les huiles essentielles utilisées de manière inappropriée, peuvent être agressives tant en interne qu’en externe.


B

Bilan de vitalité

Le bilan de vitalité, sous forme de questionnaire et d’échanges, est le préalable indispensable à une séance de naturopathie. Il fait le point sur les habitudes et l’environnement de vie du consultant : alimentation, sommeil, hygiène de vie, forces et faiblesses de l’organisme, contraintes personnelles et professionnelles, …
Pour en savoir plus, visualisez le lien vers la page de description du déroulement d’une séance de naturopathie.


C

Compléments alimentaires

Denrées alimentaires ayant pour but de compléter un régime normal et constituant une source concentrée de nutriments ayant une fonction nutritionnelle ou physiologique, seuls ou combinés, sous des formes variées : gélule, pastille, comprimés, pilule, ovule, sachet de poudre, ampoule de liquide, flacon muni de compte-gouttes, etc.

La pandémie a accru la consommation de compléments alimentaires, notamment sur le renforcement des défenses immunitaires (47% des sondés), la vitalité (38%), l’amélioration du sommeil (36%), régulation du stress (36%).


D

Digestion

La digestion permet la décomposition de la nourriture en composants assimilables par l’organisme. Tout commence par une phase mécanique dans la bouche qui réduit en bouillie et ensalive les aliments en pré-décomposant les amidons. L’estomac va poursuivre ce travail de fragmentation par brassage et contractions.

La phase chimique dissout les nutriments ; elle se déroule tout au long du tube digestif grâce à des enzymes et à des sucs digestifs : la salive, les sucs digestifs dans l’estomac secrétés par le pancréas et la vésicule biliaire dont l’acide chlorhydrique, la bile fabriquée par le foie. Après leur absorption, les nutriments passent dans le sang et migrent vers le foie qui les retraite avant leur circulation selon les besoins du corps.

Pour en savoir plus, voir le programme de l’atelier de naturopathie « Le mieux-être digestif »


E

Édulcorants

Substituts au sucre raffiné : acésulfame K, aspartame, advantame, cyclamates, néotame, saccharine, sucralose, stévia et ses dérivés.

Selon les données de 283 études analysées en 2023, l’Organisation Mondiale de la Santé estime que ces édulcorants de synthèse ne contribuent pas à contrôler la masse corporelle, n’incitent pas les personnes à réduire complètement le goût sucré de leur alimentation, et ne réduit pas le risque de maladies liées au poids.

L’OMS préconise plutôt une consommation d’aliments contenant des sucres naturels, comme les fruits, ou des nourritures et boissons non sucrées.

Émonctoires
Organes capables d’éliminer ce qui n’est plus utile au corps, sous forme de déchets. On en dénombre cinq : le foie, le côlon, les reins, les poumons, la peau.
Équilibre alimentaire
L’équilibre alimentaire participe à la prévention des perturbations de fonctionnement de l’organisme. Il s’obtient en consommant une alimentation suffisamment variée, et dans les bonnes proportions, pour apporter l’énergie et les nutriments nécessaires au bon fonctionnement du corps et de l’esprit. Les apports, protides, lipides, glucides, eau, minéraux, vitamines, fibres, sont variables selon le sexe, le poids, l’activité physique et le climat.
Espérance de vie en bonne santé
La durée moyenne de la vie humaine continue d’augmenter en France, tout en arrivant à un plafond pour ce qui est d’y arriver en bonne santé. Aussi, on vit aujourd’hui en bonne santé en moyenne jusqu’à 64,2 ans pour les femmes, et 63,1 ans pour les hommes ( source : https://www.france-assos-sante.org). Ce tassement est imputé à l’augmentation des maladies chroniques chez des personnes de plus en plus jeunes, en relation avec des déterminants environnementaux et comportementaux.

Pour générer du « mieux-vivre » sur le long terme et optimiser notre espérance de vie en bonne santé, il convient donc de trouver le juste équilibre entre nos goûts, nos envies, nos habitudes et notre capacité à les faire évoluer ou encore les risques que nous acceptons plus ou moins de prendre (mauvaise hygiène de vie, habitudes nocives, alimentation inadaptée, consommation de stimulants,…).

La naturopathie peut constituer une démarche de prévention et d’éducation à la santé, permettant une prise de conscience en étant attentif aux apports alimentaires, au sommeil, à son état de fatigue, au besoin d’exercice physique et de détente, au respect de rythmes réguliers, etc.

F

Féculents
D’origine végétale, les féculents sont constitués majoritairement de glucides complexes, notamment l’amidon. Ils permettent de fabriquer de la fécule. Leur variété est vaste : pain, riz, semoule, pâtes, blé, boulgour, maïs, millet, pommes de terre, légumes secs et légumineuses (haricots blancs et rouges, lentilles, flageolets, fèves, pois chiches…).
Farineux
Qui tient de la nature de la farine, qui en a la texture ou le goût. Les légumineuses et féculents permettent de fabriquer des substances à usage de farine alimentaire. Pour exemple : pomme de terre, pois, maïs, lentille, fève, riz, …
Flexitarien
Selon un sondage Ipsos, les flexitariens représentent 32 % des Français en 2020.
Le flexitarien est omnivore ; il mange de tout, des aliments d’origine animale en quantité modérée aussi bien que végétale en plus grande proportion (principalement légumes et légumineuses). Il privilégie autant le plaisir que la qualité, mais aussi l’équilibre et la variété, le local et le durable. Il porte attention à l’origine et la composition de ses aliments, préférant des productions paysannes et fermières. Il est soucieux de son équilibre nutritionnel pour sa santé.

G

Gemmothérapie

La gemmothérapie est une forme de phytothérapie qui utilisent les tissus embryonnaires, appelés bourgeons, jeunes pousses et radicelles, des plantes, arbres et arbustes. Ils sont réputés contenir une concentration d’oligoéléments, de vitamines et de minéraux, favorable au soutien de l’organisme. Attention aux personnes sensibles à l’alcool, les bourgeons étant mis à macérer 21 jours dans une solution eau-glycérine-alcool, qui permet d’obtenir un produit proche de la teinture-mère.

Glucides

Il existe deux types de composés : les glucides simples (glucose, fructose, galactose) et les glucides complexes (amidon, glycogène, fibres). Les glucides simples peuvent se transformer en saccharose (sucre de table), lactose, maltose. Les glucides complexes régulent l’appétit en favorisant la sensation de satiété.

Fournissant de l’énergie aux cellules, ils sont stockés dans l’organisme sous forme de glycogène. On les trouve majoritairement dans les produits sucrés, les féculents et les fruits. En excès, ils peuvent entraîner une hyperinsulinémie et le diabète de type 2 à long terme.


H

Hygiène de vie
Ensemble des choix ou contraintes définissant des styles de vie qui auront une influence positive ou négative sur le bien-être physique et moral. Ils sont constitués des comportements, habitudes, pratiques alimentaires, activités physiques, régularité du sommeil, capacité de détente, état de fatigue, consommation de substances potentiellement nocives (alcool, tabac, stimulants). De manière préventive ou curative, une démarche d’hygiène de vie, telle que pratiquée en naturopathie, permet d’identifier les domaines sur lesquels il est possible d’agir.
Homéopathie
Crée par le médecin allemand, Samuel Hahnemann, il y a 200 ans, c’est une méthode qui consiste à administrer à doses infinitésimales des remèdes capables, à doses plus élevées, de produire des symptômes semblables à ceux de la maladie à combattre. Ce principe découle de l’observation expérimentale et clinique. L’homéopathie cherche à déclencher le processus d’auto-stimulation du corps, en considérant que les caractéristiques de l’individu prime sur les symptômes. La dilution infinitésimale permet de s’assurer de l’innocuité du remède qui est, par ailleurs, dynamisé.

I

Immunité
Capacité naturelle ou acquise d’un organisme à se défendre contre des substances étrangères et des agents infectieux. Les facteurs liés au mode de vie, comme le stress, le sommeil, l’exercice et l’alimentation, jouent un rôle primordial dans notre résistance aux agressions.

L

Lipides
Macronutriments essentiels à la structure de notre organisme. Constituées de triglycérides et phospholipides à base d’acides gras, ils interviennent dans les processus de stockage d’énergie, constitution des membranes cellulaires, fonctions métaboliques (agrégation plaquettaire, inflammation, vasoconstriction,…). Ils sont essentiellement apportés par l’alimentation : poisson, œuf, viande, graines, fruits oléagineux, huiles,…

Certains acides gras sont considérés comme essentiels :
– les acides gras polyinsaturés oméga 6 dont le principal précurseur est l’acide linoléique (LA).
– les acides gras polyinsaturés oméga 3 dont le principal précurseur est l’acide alpha-linolénique (ALA)
Légumineuses
Plantes dont les fruits sont contenus dans des gousses, les légumineuses sont des légumes secs : haricots, fèves, lentilles, pois (petits, chiches, cassés). Riches en glucides complexes (amidon), fibres (jusqu’à 25 % de leur poids), vitamines (provitamine A, vitamine B9, acide ascorbique), fer (notamment dans les lentilles), magnésium, zinc ou le potassium. Sources d’énergie, elles contribuent à la sensation de satiété.

M

Microbiote ou flore intestinale
Le microbiote est constitué d’un ensemble de micro-organismes (bactéries, virus, levures, parasites et champignons non pathogènes) qui vivent dans notre organisme (intestin, peau, bouche, vagin, poumons). Le microbiote intestinal est le plus important, comprenant, en moyenne chez l’adulte, quelques 160 espèces de bactéries pour 10 000 milliards de micro-organismes (données INSERM).

Ces micro-organismes participent à la digestion des aliments, l’assimilation des nutriments, la modulation de nos systèmes nerveux (émotions, humeur) et immunitaire. Le microbiote se crée dès la naissance et s’enrichit au fil de la diversification alimentaire, des contacts, de l’environnement, de l’hygiène de vie. Il est facilement perturbé par les traitements médicaux, changements hormonaux, modifications de l’hygiène de vie.
Mycothérapie
Étude des propriétés des champignons pour le bien-être. Les champignons sont des structures vivantes multicellulaires, ni végétales, ni animales. N’utilisant pas la photosynthèse, ils secrètent des enzymes digestives pour absorber les molécules organiques fabriquées par d’autres organismes. Leurs propriétés proviennent de leur richesse en molécules de bêta-glucanes, glycoprotéines, triterpènes, stérols, lectines et enzymes.

N

Naturopathie
Approche holistique, la naturopathie vise à préserver et optimiser le bien-être global de l’individu, en aidant l’organisme à se réguler. Elle s’efforce de restaurer l’équilibre corps-esprit, en considérant tous les plans, aussi bien physiques que psycho-émotionnels. Elle s’appuie sur le rééquilibrage alimentaire, l’hygiène de vie, la détente corporelle-mentale, et le recours à des pratiques naturelles. La naturopathie ne peut se substituer à un diagnostic ou à un traitement médical.
Pour en savoir plus, voir le programme de l’atelier « Les piliers de la santé naturelle »
Nitrites

Largement utilisés depuis des décennies pour ses propriétés antibactériennes (micro-organismes, botulisme, salmonelle), de conservation et de coloration rose de la viande, le dernier rapport de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Alimentaire) confirme l’existence d’une association entre le risque de cancer colorectal et l’exposition aux nitrites et/ou aux nitrates E249, E250, E251, E252.

Leur ingestion régulière, par la consommation de charcuteries enrichies, favoriserait et entraînerait la formation de composés cancérigènes dans l’estomac, le côlon, le rectum et l’intestin.

L’ANSES incite à la réduction de l’utilisation des nitrites par les fabricants et à la diminution de la consommation de charcuteries ou du choix de produits affichant « 0 nitrites » sur la totalité des étapes de transformation.

Nutricosmétique
La nutricosmétique se situe au carrefour de la nutrition et de la cosmétique, en étudiant le rôle de la consommation de nutriments et de micro-organismes de type probiotiques par voie orale sur la flore cutanée.
Nutriments
Molécules présentes dans les aliments destinés à constituer et à faire fonctionner les cellules et tissus de notre organisme tels que vitamines, minéraux, plantes et préparations de plantes.
Nutrithérapie
Approche consistant à considérer l’alimentation et ses constituants comme un remède. Le médecin grec Hippocrate préconisait déjà « Que ton aliment soit ton premier remède ». La nutrithérapie s’appuie sur la connaissance moderne des mécanismes d’action des micronutriments (probiotiques, acides aminés, oligo-éléments, minéraux et vitamines) pour orienter vers une alimentation saine et équilibrée, en indiquant si nécessaire des compléments alimentaires.
Nutrition
Processus métaboliques de transformation des aliments par l’organisme pour assurer son fonctionnement.
Nutri-score
Système d’étiquetage nutritionnel sous forme de logo apposé sur les emballages qui note les produits de A, vert foncé, pour les plus favorables sur le plan nutritionnel, à E, orange foncé, pour les moins favorables. le Nutri-Score calcule, pour 100 grammes de produit, la teneur en composants à favoriser (teneur en protéines, fibres, fruits et légumes, légumes secs…) et ceux à limiter (valeur énergétique du produit, teneur en sucre et sel, sodium et acides gras saturés,…). Mis en place à l’initiative du gouvernement français en 2016, il a pour objectif de participer à la lutte contre les maladies cardiovasculaires, l’obésité et le diabète, en incitant à la consommation d’aliments plus sains.

O

Oligoéléments
Les oligoéléments sont des éléments essentiels, en petite ou infime quantité, qui optimisent les fonctions vitales de notre organisme. Certains sont indispensables tels le chrome (Cr), cuivre (Cu), fer (Fe), magnésium (Mg), iode (I), sélénium (Se), zinc (Zn), manganèse (Mn), potassium (K), souffre (S) ; d’autres le sont moins tels l’argent (Ag), bismuth (Bi), or (Au), fluor (F), lithium (Li), silicium (Si), molybdène (Mo), etc.
N’étant pas fabriqués par notre organisme, ils proviennent d’apports extérieurs, principalement l’alimentation. Il peut être utile de les réguler afin de pallier à d’éventuelles carences ou excès.
Organothérapie homéopathique
L’organothérapie consiste à utiliser des extraits d’organes tissulaires ou glandulaires d’animaux sains. En homéopathie, on considère qu’un organe utilisé, en dilution infinitésimale et dynamisé, interagit sur l’organe homologue pour en réguler le fonctionnement. Les dilutions vont généralement de la 4 CH à la 15 CH.
Orthorexie alimentaire
L’orthorexie se traduit par la recherche d’un régime alimentaire parfait, considéré comme sain et/ou pur, selon des croyances personnelles. Le besoin de maîtrise de l’alimentation, voire la réalisation de rituels de choix et de préparation des aliments, alimentera le plus souvent une angoisse d’ingurgiter une nourriture qui les empoisonne et une forte anxiété de culpabilité après les écarts qui peut mener jusqu’à la dépression. Se considérant toujours en-dessous de leurs attentes, les personnes qui souffrent d’orthorexie risquent de développer une très faible estime d’elles-mêmes.

P

Phytothérapie

Utilisation des principes actifs des plantes sous forme de tiges, feuilles, fleurs, racines, sous différentes formes : infusions, décoctions, macérations, cataplasmes, culinaires. Attention, certaines plantes peuvent s’avérer toxiques (réactions respiratoires ou cutanées ou allergiques) ou présenter des contre-indications.

Protéines

Les protéines sont des macronutriments essentiels à la structure de notre organisme. Constituées de chaînes d’acides aminés, elles interviennent dans les processus musculaires, cutanés, immunitaires, de transport de l’oxygène et de fabrication des enzymes digestives.

L’organisme utilise 20 acides aminés pour fabriquer les protéines : 11 seulement peuvent être produites par le corps humain, les 9 autres « dits indispensables » doivent provenir de notre alimentation sous forme animale ou végétale, l’organisme n’étant pas capable de les synthétiser en quantité suffisante.

Protéines animales : Viande, poisson, œufs, fruits de mer, produits laitiers sont des aliments riches en protéines. Digestibilité et présence de plusieurs acides aminés essentiels dans un même aliment : élevés.
Protéines végétales : Graines oléagineuses (cacahuètes, amandes, pistaches, etc.), légumineuses et leurs dérivés (tofu, pois chiche, haricots…), céréales.

Prébiotiques, probiotiques, postbiotiques

Prébiotiques : Fibres alimentaires non digestibles (fructo-oligosaccharides, galacto-oligosaccharides, inuline…) qui stimulent la croissance ou l’activité des ferments lactiques du côlon. On les trouve dans de nombreux fruits et légumes tels que ail, amandes, artichaut, asperge, betterave, banane, chicorée, fraise, lentilles, lin, miel, pomme, oignon, orge, poireau, seigle, …

Probiotiques : Micro-organismes composés de bactéries et de levure constituant la flore intestinale et contribuant à son équilibre. On estime à 100 000 milliards le nombre de bactéries tout au long de notre tube digestif.

Postbiotiques : Petites molécules issus des probiotiques ou des parties de micro-organismes vivants, ayant une influence sur le système digestif ou autres fonctions physiologiques.


Q

Qualité nutritionnelle

La qualité nutritionnelle d’un produit dépend de la quantité de nutriments présents sous forme de protéines, lipides, glucides, fibres, vitamines, minéraux,.. Elle permet de répondre aux besoins journaliers d’un individu donné.


S

Salutogénèse
Ce terme issu du latin (salutis = santé) et du grec (genesis = origine) a été proposé par le sociologue de la santé, Aaron Antonovsky, et désigne ce qui favorise la santé. La Salutogénèse prend comme bases le sommeil, la réduction du stress, l’alimentation et l’exercice physique. Elle s’apparente à la naturopathie qui s’intéresse aux piliers de la santé naturelle et à son renforcement.
Snacking grignotage

Selon une étude menée par un fabricant international de snacks, 64 % des consommateurs  mondiaux (et 75% chez les plus jeunes) préfèrent désormais le snacking comme une habitude alimentaire régulière, plutôt que le repas traditionnel.

Accru par les épisodes de confinement, le snacking est une tendance qui ne cesse d’augmenter ces dernières années. Facile d’utilisation, non contraignant, il encourage à un grignotage tout au long de la journée, dont le moteur principal est la gourmandise.

Sur le plan digestif, il se traduit par un travail continu de l’estomac jusqu’au colon, avec sécrétion permanente de sucs digestifs et difficulté de repos-nettoyage de la muqueuse intestinale. Sur le plan nutritif, il est constitué d’aliments fortement transformés, souvent sucrés, qui vont accroître l’acidité digestive. Brûlures d’estomac, remontées acides, ballonnements et gaz, en sont souvent les corollaires.

Soja

Le soja se révèle une alternative intéressante pour les consommateurs désirant limiter leur consommation de viande ou de produits laitiers grâce à sa texture se prêtant à la fabrication de nombreux analogues. Néanmoins, il s’avère également une source importante de phytoœstrogènes (appelés isoflavones), substances dont la structure moléculaire est proche d’une hormone naturelle féminine.

Les doses de phytoœstrogènes ont été mesurées dans 55 aliments courants à base de soja (plats préparés, biscuits, desserts, boissons, apéritifs et sauces) par L’UFC-Que Choisir qui a calculé l’exposition des consommateurs par rapport aux valeurs jugées tolérables par l’Agence nationale de sécurité alimentaire (Anses). Nombre d’aliments sont assez fortement dosés en phytoœstrogènes, certaines portions contenant jusqu’à 5 fois la dose maximale pour un adulte.

Consommé régulièrement en trop grande quantité, le soja peut devenir un perturbateur endocrinien, influençant les hormones et pouvant favoriser certains cancers, voire d’agir sur le fœtus, le jeune enfant ou la fertilité.

Dans l’attente de rendre obligatoire l’étiquetage de la teneur en phytoœstrogène sur l’étiquette, il serait prudent, comme le préconise l’Association, d’éviter la consommation de tout produit contenant du soja pour les enfants de moins de trois ans (notamment les jeunes garçons), les femmes enceintes et de limiter la consommation de produits à base de soja à une portion par jour.

Préférer les spécialités de soja sous forme lactofermentée, plus digeste pour nos enzymes.


U

Ultra-transformation des aliments
L’ultra-transformation des produits alimentaires se caractérise par le nombre d’étapes de transformation d’une matière naturelle en produit élaboré, la proportion d’ingrédients non bruts et d’additifs alimentaires, d’arômes et exhausteurs de goût, de résidus de pesticides.
Exemples : Un arôme même naturel peut être remplacé par une huile essentielle ou un extrait naturel, remplacer le sirop de riz par du miel, suppression de l’amidon de blé.

La part des aliments « ultra-transformés » représente 30 % en moyenne des apports caloriques quotidiens en France et peut monter jusqu’à 60 % dans certains pays occidentaux comme le Royaume-Uni ou les États-Unis.
En France, Le système Nova est une classification empirique, basée sur des critères descriptifs, qui propose de répartir les aliments en quatre groupes en fonction du mode d’obtention des aliments, leur formulation via le nombre d’ingrédients, ainsi que l’origine et la fonction de ceux-ci.

L’ultra-transformation n’apporte pas suffisamment d’éléments nutritifs, rend complexe et laborieuse la digestion et génère bien souvent fatigue et carences.

V

Vitalité
Base de l’approche naturopathique, elle est considérée comme une force vitale qui permet de réguler et régénérer les grandes fonctions d’équilibre de l’organisme. Le bilan de vitalité fait le point sur les forces et faiblesses de l’organisme. Pour en savoir plus, visualiser le lien vers la page sur le déroulement d’une séance de naturopathie.

Y

Yuka
Application mobile indépendante qui permet de scanner les produits alimentaires, décrypter leur composition et évaluer leur impact sur la santé, sous la forme d’un score, selon des critères comprenant la qualité nutritionnelle (60 % du score ; graisses saturées, sucres, sel, fruits et légumes, fibres, protéines), les additifs et perturbateurs (30 % du score), la dimension biologique (10 % du score ; labels).

L’objectif est d’aider le consommateur à choisir des produits jugés bons pour la santé et, également, d’inciter les industriels à améliorer la composition de leurs produits.